Mail de Christian Pons - Président de l'UNAF
"Chères, chers Présidents, trésoriers, secrétaires
Le ministère de la jeunesse et des sports, en charge de la vie associative, nous a confirmé l’impossibilité de la tenue de réunions physiques lors de cette nouvelle période de mesures renforcées contre le Covid-19. Les activités impliquant donc des réunions physiques organisées par les ruchers-écoles non-reconnus comme organismes de formation ne peuvent donc malheureusement pas avoir lieu pour la durée de ces mesures renforcées : https://www.associations.gouv.fr/les-activites-des-benevoles-possibles-en-situation-de-confinement.html .
Les réunions par visioconférence restent possibles : https://www.associations.gouv.fr/report-ou-tenue-des-instances-associatives-ag-ca-un-schema-pour-comprendre.html
Restant à vos côtés dans ces temps difficiles et vous souhaitant le meilleur à vous comme à vos proches,
Bien à vous,
Christian Pons"
Mail de Sylvain HALFMEYER - Coordinateur - Responsable filière - Union Nationale de l’Apiculture Française. 5 bis rue Faÿs – 94160 Saint Mandé; Tel. : 01 41 79 74 40 ; Ligne directe : 01 41 79 74 45
"Chers Présidents, Secrétaires et Trésoriers
Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse publié par l’UNAF ce mardi 12 mai, sur les premières tendances de récoltes pour début 2020, que vous pouvez diffuser à vos membres
Il se trouve également sur notre site Internet : https://www.unaf-apiculture.
Apicolement votre"
Mail de Sollène Bellanger - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française. 5 bis rue Faÿs – 94160 Saint Mandé; Tel. : 01 41 79 74 43 ; Port. 06 28 20 76 10
Bonne nouvelle !
Le Tribunal administratif de Nice donne raison à l’Union nationale de l’apiculture française et à l’association Agir pour l’environnement en annulant l’autorisation de mise sur le marché du Closer et du Transform, deux produits toxiques pour les abeilles, à base de sulfoxaflor.
Voir le communiqué de presse de l’UNAF et la décision du Tribunal administratif de Nice :
Au terme d’une procédure contentieuse engagée conjointement par l’Union nationale de l’apiculture française et Agir pour l’Environnement et représentée par Me Bernard Fau, contre l’autorisation de mise sur le marché du Transform et du Closer, deux insecticides tueurs d’abeilles, le tribunal administratif de Nice vient de condamner le société Dow Agrosciences et l’Agence nationale de sécurité sanitaire et environnementale (ANSES).
Les deux autorisations de mise sur le marché de ces insecticides sont définitivement annulées et l’ANSES et la société DowAgrosciences ont été conjointement condamnées à payer 1500 euros chacune aux deux ONG requérantes.
Dow Agrosciences est une filiale de Dow Chemical, associée à la catastrophe de Bhopal en Inde en 1984. Le chiffre d’affaires de Dow Agrosciences est de 7,1 milliards de dollars et l’entreprise compte parmi les plus grandes multinationales de l’agrochimie.
Pour l’Union nationale de l’apiculture française, Agir pour l’Environnement, cette décision de justice confirme que le processus d’autorisation de mise sur le marché de pesticides est faillible et nécessite d’être revu en profondeur afin d’éviter qu’à l’avenir, la précipitation soit la norme et la prise en compte du principe de précaution l’exception.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française. 26, rue des Tournelles – 75004 Paris ; Tel. Direct : 01 48 87 77 91 ; Skype : furet.anne ; www.unaf-apiculture.info/
Bonjour à toutes et à tous,
Suite à une demande du Parlement européen, la Commission européenne a lancé une « initiative européenne pour les pollinisateurs ». La Direction générale Environnement de la Commission (DG ENVI), à la tête du processus, rappelle que 78% de la flore sauvage européenne est dépendante de la pollinisation animale et 84% des cultures en bénéficient.
L’initiative vise à lutter contre ce déclin en se concentrant sur 3 objectifs :
1/ améliorer la connaissance ;
2/ enrayer les causes du déclin (habitats, réduire les risques et les impacts des pesticides et améliorer l’évaluation du risque des pesticides) ;
3/ augmenter la prise de conscience.
Il n’est pas expressément fait mention des abeilles mellifères mais la Commission reconnait que les deux sujets ne peuvent être pris isolément.
Dans le cadre de cette initiative, la Commission lance une consultation à laquelle nous vous invitons à répondre largement.
Il est important d’y répondre car, bien que les intentions de la Commission n’aient pas été précisément énoncées, il est probable que cela débouche sur un texte normatif (directive ou autre).
Pour répondre à la consultation, RDV ICI puis aller sur « Languages » et choisir le Français.
Répondre à la consultation prendra environ 20 minutes.
Bee Life (la coordination des apiculteurs européens) a préparé un guide de réponses. N’hésitez pas à vous en inspirer !
Vous pouvez diffuser largement ce message.
Très bonne journée à tous,
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous une lettre ouverte relative à l’interprofession à l’attention des apiculteurs, signée du Conseil d’administration de l’UNAF.
Info mise sur le site le 04/01/2018
L’UNAF pense à vous tous en cette fin d’année … Découvrez votre cadeau dès maintenant : voici notre «Application mobile – Abeille, sentinelle de l’environnement®», pour lire facilement les actualités et événements phares, les informations du programme et un «jeu-défi ».
Jouez et découvrez la bonne réponse !
En une heure, l’abeille peut visiter en moyenne : - 50 fleurs - 100 fleurs - 250 fleurs ?
C’est la bonne réponse ! Une abeille peut visiter en une heure 250 fleurs et stocker sur une seule de ses pattes postérieures 500 000 grains de pollen : c’est dire à quel point elle joue un rôle majeur dans la pollinisation !
Application gratuite téléchargeable sur Google Play Store et Apple App Store
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française. 26, rue des Tournelles – 75004 Paris ; Tel. Direct : 01 48 87 77 91 ; Skype : furet.anne ; www.unaf-apiculture.info/
Bonjour à toutes et à tous,
Vous l’avez peut-être lu dans la presse, un nouvel insecticide néonicotinoïde vient d’être autorisé.
La loi biodiversité les a pourtant interdits à partir de 2018, mais ce nouveau néonicotinoïde ne serait pas couvert par l’interdiction.
Nous avons appris la nouvelle en début de semaine au cours d’un RDV avec l’Anses.
Hier, lors de notre conférence de presse annuelle prévue de longue date, Gilles Lanio a dénoncé ce scandale. Tous les journalistes présents étaient estomaqués. Vous lirez plus d’informations sur le sujet ici :
N’hésitez pas à signer la pétition et à la diffuser dans vos réseaux :
https://stop-sulfoxaflor.
Au cours de cette conférence de presse, l’UNAF a également présenté :
Communiqué de presse - UNAF QFC Que Choisir - le miel : pour une réelle traçabilité
N’hésitez pas à diffuser ces informations.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française. 26, rue des Tournelles – 75004 Paris ; Tel. Direct : 01 48 87 77 91 ; Skype : furet.anne ; www.unaf-apiculture.info/
Bonjour à toutes et à tous,
Le 20 juillet, à l’invitation du Ministre de l’Agriculture, l’UNAF s’est rendu au lancement officiel des Etats Généraux de l’Alimentation (EGA). Ce processus a pour but de mettre autour de la table une ribambelle d’acteurs allant des syndicats agricoles, aux associations de consommateurs, en passant par les entreprises de la grande distribution, les coopératives, etc. De fin août à mi-décembre, 14 ateliers se déroulent sur des thématiques telles que des prix d’achats rémunérateurs, la bio-économie, la compétitivité de l’agriculture française sur les marché européens et internationaux, la transition écologique ou l’attractivité des filières. A mi-parcours du processus, il nous semble important de vous informer sur ce dossier : que doit-on penser de ces Etats Généraux et quel engagement de l’UNAF ?
Des signaux négatifs : l’agriculture industrielle aux avant-postes et des engagements politiques contradictoires
Avant même les premières réunions des ateliers fin août, de mauvais signaux étaient envoyés aux acteurs qui promeuvent une transition de l’agriculture vers un modèle plus juste et plus respectueux de l’environnement.
Ainsi, dès le lancement le 20 juillet, le ton était donné : le ministère de l’Agriculture est aux manettes, au détriment du ministère de la Transition écologique et solidaire, bien que ces Etats Généraux aient été imaginés et poussés par Nicolas Hulot alors qu’il n’était pas ministre. Le bras de fer entre les deux membres du gouvernement aura été remporté par Stéphane Travert…
Autre fait marquant : l’identité des présidents d’atelier, qu’on ne peut malheureusement pas qualifier d’acquis aux causes de la transition écologique. Outre deux présidents issus la société civile et quelques rares élus (Guillaume Garot, Sophie Primas et Dominique Potier), la direction de la plupart des ateliers est dévolue à des acteurs de l’agro-industrie ou de la grande distribution : Axéréal (première coopérative céréalière française), un représentant d’Adivalor (par ailleurs administrateur de Limagrain), Avril (premier producteur d’agrocarburants), un président de Chambre d’agriculture (par ailleurs administrateur de Sofiprotéol, filiale d’Avril), Danone ou Système U.
Par ailleurs, alors même que se déroulent les EGA, le gouvernement a récemment pris un ensemble de décisions qui viennent à rebours des attentes de la société en terme d’agriculture et d’alimentation : suppression des aides au maintien de la bio, recul sur l’interdiction du glyphosate, mise en œuvre provisoire de l’accord de libre-échange UE-Canada (CETA).
Enfin, le ministre de l’Agriculture n’envisage toujours pas de phase de négociations politiques à la suite des Etats généraux permettant d’arbitrer sur les sujets transversaux et les dissensus issus des différents ateliers. Il propose à la place « un agenda des solutions » qui ne garantit rien sur la transparence des choix opérés à la fin des EGA.
Quel engagement de l’UNAF dans ces conditions ?
Compte-tenu de ces indicateurs peu encourageants, l’UNAF a décidé de ne pas candidater aux ateliers et a fait le choix de refuser des réunions chronophages afin :
1/ de médiatiser cet automne les chantiers essentiels pour l’apiculture que sont l’étiquetage de l’origine du miel et la défense de l’interdiction des néonicotinoïdes (vous serez informés de nos actions sur ces points dans les prochaines semaines) ;
2/ de peser sur le processus des EGA de l’extérieur car sans pression médiatique et sans mobilisation, aucune chance d’obtenir des arbitrages finaux favorables à une transition écologique de l’agriculture.
Ainsi, l’UNAF a rejoint la « plateforme citoyenne pour une agriculture écologique et solidaire » qui rassemble une cinquantaine d’organisations agricoles, environnementales et de solidarité internationale. Nous avons contribué à l’écriture des 63 mesures concrètes qui s’adressent aux participants des ateliers, ainsi qu’au gouvernement qui organise les États Généraux et au Président Emmanuel Macron. Elles serviront à mesurer les résultats des Etats généraux.
Aujourd’hui, nous sommes cosignataires d’une lettre ouverte au Président de la République publiée dans Médiapart, alertant sur les dysfonctionnements de ces EGA.
10 octobre à Paris : conférence de presse et rassemblement pour faire entendre la voix des partisans d’une transition agroécologique
Le 10 octobre, à la veille d’une prise de parole du Président de la république à mi-chemin de ces EGA, une conférence de presse de la plateforme alertera les médias et le gouvernement sur les questionnements et doutes de nos organisations.
Ce même jour, nous organisons un rassemblement aux abords du Ministère de l’Agriculture, pour faire entendre notre voix. L’UNAF a mobilisé ses syndicats adhérents d’Ile de France pour y représenter l’apiculture. Nous prendrons la parole pour rappeler l’urgence d’une transition agroécologique, pour nos abeilles et les pollinisateurs.
Vous n’êtes pas sur Paris, vous pouvez soutenir nos positions sur internet
En parallèle des ateliers des Etats Généraux de l’Alimentation, le gouvernement organise une consultation électronique des citoyens sur les thèmes des EGA. La « plateforme citoyenne pour une agriculture écologique et solidaire » a inscrit une de ses propositions phares sur l’approvisionnement de la restauration collective. N’hésitez pas à voter pour cette proposition.
Nous vous invitons également à soutenir les propositions figurant à ce lien qui concernent plus spécifiquement les pesticides.
Nous restons à votre disposition pour toute question ou commentaire.
Bien cordialement,
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française. 26, rue des Tournelles – 75004 Paris ; Tel. Direct : 01 48 87 77 91 ; Skype : furet.anne ; www.unaf-apiculture.info/
Bonjour à toutes et à tous,
Depuis trop longtemps, nous observons des dysfonctionnements graves dans les déclarations de mortalités : manque de diligence de l’administration, incrimination parfois trop rapide des maladies, absence d’informations sur les conclusions d’investigation, différences de traitement selon les départements, etc. Au point que nombre de nos collègues ne prennent plus la peine de déclarer les troubles.
Ces dysfonctionnements, dénoncés en région par les apiculteurs depuis de nombreuses années, ont été dévoilés au grand jour au cours des mois derniers au niveau national. A la suite de la parution d’un bilan officiel du ministère de l’Agriculture concluant que les maladies étaient les premières responsables des troubles déclarés par les apiculteurs, l’UNAF a produit une analyse critique de ce rapport, obligeant le ministère à lancer un audit avec l’ANSES. De son côté, la FFAP avait rapidement réagi en faisant paraitre un droit de réponse dans un journal agricole.
Aujourd’hui, le ministère est contraint de reconnaître que le système actuel n’est pas une surveillance digne de ce nom. Cette surveillance va devoir être refondue. Nos organisations ont ouvert une brèche pour faire reconnaître les dysfonctionnements et l’UNAF et la FFAP travaillent ensemble pour tracer les lignes d’un système futur qui réponde aux besoins et attentes des apiculteurs.
Par la lettre que vous trouverez en PJ, Gilles Lanio, président de l’UNAF et Nicolas Guintini de la FFAP souhaitent vous informer du travail commun de nos deux structures et des positionnements que nous défendrons dans l’avenir sur la surveillance des mortalités d’abeilles.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute question ou remarque.
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Bonjour à toutes et à tous,
Le ministre de l’agriculture a décidé suite aux gros retards de versements des MAEC de mettre en place un dispositif d’apports de trésorerie remboursable (ATR) pour les apiculteurs qui en ont fait la demande en 2017. Certains de vos adhérents ont pu cette année demander cette aide ; ils peuvent s’ils le souhaitent effectuer une demande d’apport de trésorerie à compter du 1er septembre et jusqu’au 15 octobre.
Toutes les informations utiles : http://agriculture.gouv.fr/
N’hésitez pas à transmettre cette information à vos adhérents.
Par ailleurs, nous souhaiterions avoir un retour sur vos récoltes 2017 en une dizaine de lignes. Comme chaque année, nous voudrions pouvoir dresser un aperçu de la production de miel de la saison.
Un grand merci pour vos retours rapides.
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint les modalités pour la déclaration de ruches pour l’année 2017. Ces documents ont été rédigés et envoyés par la Direction générale de l’alimentation du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Ils seront publiés dans la revue de septembre.
Vous pouvez communiquer ces éléments à vos adhérents.
Vous en souhaitant bonne réception.
Mail de Henri Clément - Porte-parole de l'UNAF - Rédacteur de la revue "Abeilles et fleurs"
Bonjour à tous,
Le rôle majeur de l’UNAF est de défendre au mieux les intérêts de la filière apicole française.
Ceci passe notamment par la promotion des produits de la ruche et la défense de leurs qualités comme de leur diversité.
En partenariat avec la CNTESA (Commission Nationale Technico-Economique et Scientifique Apicole), L’UNAF lance cette année le « Concours des miels de France ».
Cette première édition se tiendra jeudi 25 janvier 2018 au Conseil Economique Social et Environnemental, à Paris.
L’UNAF et la CNTESA, en initiant le « concours des miels de France », souhaitent mettre en lumière l’incroyable diversité des miels de France métropolitaine et outre-mer : 37 sections de miels seront représentées ! mais également mettre l’accent sur leurs très grandes qualités.
Sachez que ce concours sera désormais organisé chaque année avec pour objectif de valoriser toujours plus les miels de France.
Les membres des jurys, seront composés d’apiculteurs, de spécialistes du miel, de journalistes et de personnalités reconnues. Une ample couverture médiatique valorisera ce grand rendez-vous de l’apiculture française.
Toutes ces informations sont disponibles sur le site de l’UNAF https://www.unaf-apiculture.
Nous vous invitons à les relayez à vos adhérents et par le biais de votre site internet et/ou réseaux sociaux.
La date limite d’inscription est fixée au vendredi 22 septembre, la date d’envoi faisant foi (sauf dérogation arbousier, jusqu’au vendredi 24 novembre 2017).
Vous trouverez ci-dessous :
- Une note expliquant comment participer au concours
- Le règlement
- La fiche d’inscription
- L’affiche et le flyer.
Nous vous attendons nombreux pour ce nouveau rendez-vous !
Bon courage à tous pour le reste de la saison apicole 2017.
Cordialement,
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous prie de bien vouloir trouver en pièces jointes les deux derniers communiqués de presse de l’UNAF relatifs aux pesticides néonicotinoïdes, l’un portant sur le couac entre le Ministère de l’Agriculture et celui de la Transition écologique et solidaire de lundi dernier, l’autre sur les chiffres de l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes depuis 2013 en France (+ dépêche AFP sur ce CP).
Vous en souhaitant bonne réception.
Bien à vous.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et à tous,
Ces derniers jours, deux associations environnementales ont communiqué pour proscrire le piégeage de printemps du frelon asiatique, en ce qu’il détruirait trop de pollinisateurs et serait inefficace. Nous avons souhaité réagir sur notre site internet pour faire connaitre la position de l’UNAF, une position largement détaillée dans notre récent Hors-série sur le frelon asiatique.
Nous avons également demandé à rencontrer les deux organisations pour échanger sur le sujet.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et à tous,
Selon un bilan national officiel paru dans La Santé de l’Abeille à l’automne dernier et signé du référent-expert national « Apiculture » rattaché au ministère de l’Agriculture, la première cause des mortalités déclarées d’abeilles serait pathologique, la deuxième étant les mauvaises pratiques apicoles. D’après cette synthèse, dans seulement 6.6% des cas, la mortalité est à relier aux pesticides. Par communiqués de presse, certaines associations et promoteurs de pesticides se sont fondé sur ce bilan pour abonder la thèse selon laquelle les abeilles périssent des maladies et pratiques apicoles et très rarement des pesticides.
Interpellée par ces résultats, l’UNAF a exercé son droit d’accès aux documents administratifs en demandant à disposer des tableaux de synthèse régionaux ayant servi de base à ce bilan. Les éléments reçus du ministère de l’Agriculture nous ont permis de mener une analyse attentive du dispositif de surveillance des mortalités massives aigües des abeilles (voir PJ et ici ). L’UNAF constate ainsi des dysfonctionnements graves soulevant des questions majeures :
- des disparités régionales dans le nombre de déclarations de mortalité : certaines régions, pourtant très apicoles, n’enregistrent que très peu, voire aucun cas de mortalité ;
- des disparités régionales dans la manière de conduire les enquêtes : certaines régions ne font jamais ou très rarement pratiquer d’analyses toxicologiques quand d’autres en commandent dans plus de 60% des déclarations. De fait, le nombre d’analyses toxicologiques commandées influence le nombre de conclusions « cause toxicologique » ;
- une sous-évaluation de l’impact des résidus de pesticides dans la mortalité de la colonie : des éléments tels que la représentativité de la DL50 et les effets synergiques pourtant largement décrits dans la littérature scientifique ne sont pas pris en compte par l’Etat et ses services. Les directives formulées auprès des agents chargés des investigations et la formation de ces derniers doivent être questionnés ;
- des biais réglementaires et statistiques dans le bilan national annuel de nature à induire un effet de surreprésentation des causes pathologiques.
Au regard de ces éléments, le dispositif de surveillance des mortalités massives aigües d’abeilles mis en œuvre au niveau national est défaillant. En cas de mortalités massives aigües, et afin de recommander à nos adhérents de s’engager dans des déclarations en cas de troubles, l’UNAF demande que le processus de collecte des données, leur qualité et leur exploitation soient évalués au plan national par un comité d’experts indépendants rassemblant les parties prenantes, y compris les apiculteurs au travers de leurs organisations syndicales.
Nous avons communiqué sur cela et vous lirez l’article du Monde daté d’aujourd’hui à ce lien.
Nous reviendrons prochainement sur ces éléments dans la revue Abeilles et Fleurs.
Bonne lecture et bonne fin de semaine,
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et à tous,
L’UNAF souhaite vous encourager à signer deux pétitions :
1/ l’interdiction du glyphosate à cette adresse :
L’Europe doit prochainement se prononcer sur la réautorisation ou non du glyphosate. Le glyphosate, c’est la molécule active du Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde et qui jaunit nos campagnes en ce début de printemps. L’Organisation Mondiale pour la Santé l’a classé il y a quelques mois comme probablement cancérigène et ses dégâts sur la biodiversité sont aujourd’hui indéniables. La Commission européenne a reporté de plusieurs mois sa décision de prolongation ou non de l’autorisation du glyphosate. Dans l’intervalle, la controverse scientifique fait rage et le lobbying industriel est intense !
Afin de faire entendre la voix de la société civile, une coalition d’organisations européennes mobilise les citoyens au travers de l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) "STOP Glyphosate". L’ICE permet à un million de citoyens de l’UE de participer directement à l’élaboration des politiques en invitant la Commission européenne à présenter une proposition législative. Cette ICE demande à la Commission de proposer aux Etats membres l’interdiction du glyphosate et de maintenir la pression sur le sujet.
Munissez-vous de votre carte d’identité ou de votre passeport (informations de rigueur requises pour la validité d’une ICE) et à vos claviers !
https://stopglyphosate.org/fr/
2/ l’interpellation des candidats à la Présidentielle sur la nécessaire et urgente transition agricole :
L’UNAF et six structures interpellent les candidats à l'élection présidentielle (Agir pour l'Environnement, la Fédération nationale de l'Agriculture Biologique, Terres de Liens, le Mouvement inter-régional des AMAP, CIWF et Filière Paysanne). Nos organisation ont ainsi formulé dix propositions pour une transition agricole et alimentaire. L'agriculture est en crise : marées vertes, fermes-usines, pesticides, disparition des colonies d'abeilles, nappes phréatiques et air pollués, accaparement et artificialisation des terres agricoles, désertification rurale, malbouffe, souffrance animale, endettement, effondrement des prix, etc.
Autant de signaux qui devraient conduire les candidats à l'élection présidentielle à envisager rapidement un nouveau modèle agricole et alimentaire.
Pour les interpeller, rendez-vous ICI : www.23avril2017.vote
On s’interroge souvent sur le poids et l’utilité des pétitions.
Les pétitions sont utiles et efficaces lorsqu’elles sont signées par de très nombreux citoyens.
Alors RDV sur ces deux sites !
Et faites circuler largement ces pétitions auprès de vos adhérents.
Très bonne journée,
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et à tous,
Jusqu’au 14 mars (mardi prochain), le ministère de l’Environnement organise une consultation sur un décret pris à la suite de l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes adoptée en août 2016 dans la Loi Biodiversité. Ce décret fixe la liste des molécules concernées par cette interdiction légale.
Le principe de ce décret est une bonne chose, puisqu’il permettra de formellement notifier à l’Union Européenne que la France a décidé d’interdire les insecticides néonicotinoïdes.
Néanmoins, deux molécules supplémentaires ont été oubliées dans cette liste : le sulfoxaflor et la flupyradifurone.
Du fait de leur mode d’action et de leur caractère systémique, ces molécules sont des néonicotinoïdes.
Une note du Pesticide Action Network Europe (traduite par l’UNAF avec l’aimable autorisation de PAN Europe) explique en détail en quoi ces deux molécules sont incontestablement des néonicotinoïdes, malgré la volonté de leur fabricant de faire croire le contraire. En effet, Dow et Bayer souhaite leur éviter l’appellation de « néonicotinoïdes » puisque les néonicotinoïdes ont aujourd’hui mauvaise réputation du fait de leurs impacts sur les abeilles.
Par ailleurs, une Cour de justice des Etats-Unis a clairement établi que le sulfoxaflor est un néonicotinoïde.
Comme les autres néonicotinoïdes, le sulfoxaflor et la flupyradifurone sont particulièrement dangereux pour les abeilles.
Ces molécules ont été autorisées par l’UE en 2015. Pour le moment, aucun produit en contenant n’est autorisé sur le territoire européen mais cela pourrait arriver très prochainement. Dans ce cas, et si le décret n’intègre pas ces deux molécules supplémentaires, il sera possible d’utiliser des néonicotinoïdes en France, malgré leur interdiction dans la Loi Biodiversité.
C’est pourquoi nous vous encourageons à répondre à cette consultation, en formulant une réponse même courte avec vos propres mots. En effet, les réponses copiées/collées ne sont comptées que comme une seule participation.
Vos commentaires sont à transmettre à cette adresse :
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-la-liste-des-substances-a1671.html
N’hésitez pas à diffuser largement ce message !
Et n’hésitez pas à revenir vers moi si vous avez des questions.
Bonne journée,
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et à tous,
Depuis plusieurs années, l’UNAF vous informe régulièrement sur BEE FRIENDLY. Il s’agit d’un label créé par l’UNAF en partenariat avec deux autres syndicats apicoles européens. L’objectif est d’inciter les agriculteurs à mettre en œuvre des pratiques respectueuses des pollinisateurs et des abeilles. C’est aussi un outil pour favoriser le dialogue de terrain entre apiculteurs et agriculteurs.
En 2016, 4 nouveaux partenaires ont rejoint le label : une entreprise viticole, deux coopératives fruitières et l’enseigne Monoprix.
Depuis le 8 février, Monoprix accueille dans ses rayons les premiers fruits labélisés BEE FRIENDLY : pommes et poires. L’objectif est d’étendre, à terme, le label BEE FRIENDLY à l’ensemble des fournisseurs de fruits et légumes de la gamme Monoprix Tous Cultiv’Acteurs.
BEE FRIENDLY et l’UNAF ont adressé un communiqué à la presse pour saluer l’engagement de l’enseigne dans le changement des pratiques agricoles vers un plus grand respect des abeilles. Vous le lirez ci-dessous.
Par ailleurs, je vous transfère en PJ un dossier de présentation de BEE FRIENDLY. Vous retrouverez toutes les informations sur www.certifiedbeefriendly.org .
Nous vous encourageons à faire circuler largement ces éléments auprès de vos adhérents et des agriculteurs que vous rencontrez.
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice Paris - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Bonjour à toutes et à tous,
La décision du Directeur général de FranceAgriMer INTV-SANAEI-2016-48 relative à la mise en œuvre du programme apicole 2017/2019 a été publiée jeudi 29 décembre 2016. Je vous prie de bien vouloir la trouver en pièce jointe.
Je vous prie de bien vouloir trouver également ci-joint le formulaire pour la demande d’aide au repeuplement du cheptel (cerfa n°15089*05) et le formulaire de demande d’aide à la transhumance (cerfa n°15088*05). Les dates de dépôt des dossiers pour ces deux aides directes ont été reportées au 25 janvier 2017 pour la première année.
Les formulaires (et autres documents) sont disponibles sur : http://www.franceagrimer.fr/
Vous en souhaitant bonne réception.
Nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année, ainsi qu’à vos proches, en espérant que la saison apicole soit bonne.
Bien à vous.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous le bilan du Congrès National d’Apiculture de Clermont-Ferrand, sous forme de communiqué de presse : une très belle édition avec une affluence exceptionnelle. Merci à tous les participants et bénévoles qui ont contribué à ce succès !
D’ici une dizaine de jours, vous retrouverez l’essentiel des présentations des conférenciers sur le site de l’UNAF.
Très bonne journée,
Mail de Christel Bonnafoux - Chargée de projet et de coordination "Abeilles, sentinelles de l'environnement" - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à tous,
L’UNAF a signé en mai 2016 une convention avec le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, pour développer le programme Abeille, sentinelle de l’environnement® auprès des Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV) qui ont fait le choix d’introduire et de mettre en place des paramètres concrets d’excellence et d’exemplarité dans leur démarche de transition énergétique et écologique.
Le 22 juillet, un an après le vote de la loi sur la Transition Energétique et au lendemain du vote de la loi Biodiversité, Madame la Ministre Ségolène Royal a réuni les TEPCV pour un séminaire de travail permettant d’établir le bilan des actions menées localement depuis un an, au ministère, puis au Palais de l’Elysée en présence du Président de la République.
L’UNAF a participé aux deux événements de la journée.
Au Ministère, de nombreux élus, des représentants d’entreprises ou d’associations ont approché notre stand afin de recevoir des informations sur le programme Abeille, sentinelle de l’environnement®, dans une ambiance très conviviale et révélatrice d’un vif intérêt pour notre action.
Nous ne pouvons que saluer l’engagement de l’Etat au travers de la loi Biodiversité qui est pour nous une avancée majeure. Mais cette étape reste néanmoins extrêmement fragile, et c’est l’ensemble de notre environnement – terre, eau, air, animaux, végétaux - qui est le patrimoine commun de la Nation, qui doit être pris en considération.
Notre détermination pour la sauvegarde de l’abeille ne faiblit pas.
Cette convention est une formidable opportunité pour les 400 collectivités labellisées : elle leur permet de valoriser directement l’Abeille sur leur territoire, et de mettre en place le plus simplement possible un partenariat qui réponde exactement à leurs exigences.
Pour tous les syndicats départementaux, c’est aussi le moyen d’interpeller les élus des TEPCV en répondant présent pour les accompagner dans leurs démarches liées à la biodiversité et à la sauvegarde de l’Abeille. Les territoires bénéficient d’une enveloppe budgétaire dédiée à leurs actions environnementales, et un grand nombre d’entre eux sont en demandes d’actions concrètes, pédagogiques et de sensibilisation afin de mettre en avant leurs actions pour l’environnement et au-delà pour tous les habitants de leurs territoires qu’ils soient animal, végétal, insecte et bien sûr humain !
Certains syndicats ont déjà été contactés, pour plus d’information n’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe Abeille sentinelle à l’adresse suivante : christel.bonnafoux@unaf-apiculture.info nous nous tenons à votre disposition pour répondre à vos questions.
Les TEPCV sont une formidable opportunité dont nous devons nous saisir.
D’une part ces futurs partenariats doivent nous permettre de continuer à faire découvrir l’apiculture et à faire prendre conscience au plus grand nombre du rôle irremplaçable de l’abeille tant pour notre alimentation que pour l'ensemble de la biodiversité. Ils doivent également permettre de traduire de manière concrète la loi biodiversité dans tous nos territoires en renforçant les appuis de terrain et ainsi la dynamiser.
Etre aux côtés des acteurs territoriaux engagés, c'est défendre cette loi qui peux être la première pierre d’un avenir plus respectueux de tout et de tous, notamment les pollinisateurs sauvages et domestique, libéré d'une agrochimie omniprésente et omnipotente.
L’action syndicale passe aussi par des actions citoyennes en prenant part à ce projet afin d’être de plus en plus nombreux et de plus en plus forts.
Soyons donc au cœur de cette nouvelle vague d’actions !
Gilles LANIO
Président de l'UNAF
Pour la commission « Liens avec les Syndicats Départementaux »
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour,
Plusieurs d’entre vous ont interrogé l’UNAF suite à l’information qui a largement circulé en fin de semaine dernière, selon laquelle Ségolène Royal « rejetait » les deux autorisations des deux pesticides Gaucho (voir info UNAF du 03/09/2016).
Dès sa parution, l’UNAF a vérifié l’information et il s’avère que cette dernière n’est pas totalement juste : Ségolène Royal « compte s’opposer » à leur autorisation et va faire pression sur l’ANSES pour qu’elle les rejette. La ministre de l’Environnement n’a pas le pouvoir de rejeter une autorisation de pesticides, ce pouvoir réside entre les mains de l’ANSES.
Le soutien de la ministre de l’Environnement reste néanmoins une bonne nouvelle et l’UNAF va continuer de suivre attentivement ce dossier.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et à tous,
Nous nous en doutions : l’interdiction des néonicotinoïdes inscrite cet été dans la loi biodiversité va devoir être défendue becs et ongles !
En voici la première illustration : l’ANSES soumet à la consultation du public deux AMM pour deux GAUCHO sur céréales à paille. Incohérence totale dans l’action de nos pouvoirs publics ! L’UNAF réagit vivement par communiqué de presse. D’ici le 5 septembre, nous répondrons à la consultation et nous vous transmettrons notre réponse.
Bonne fin de journée,
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et tous,
Comme annoncé dans mon mail d’hier, l’interdiction des néonicotinoïdes est une victoire incontestable, mais elle est fragile et il va falloir défendre son maintien avec ténacité. En effet, dès hier, les premières voix s’élevaient pour demander au prochain gouvernement en place de revenir sur cette interdiction.
C’est pourquoi il nous apparait indispensable dès aujourd’hui de maintenir la pression sur le sujet et de consolider l’interdiction en rassemblant autour d’elle le plus de soutien possible.
Ainsi, l’UNAF et Agir Pour l’Environnement lancent la campagne « Insecticides tueurs d’abeilles : Demain… « j’arrête » » afin d’interpeler les élus des communes pour qu’ils adoptent dès maintenant un arrêté ou un vœu d’opposition aux néonicotinoïdes.
Merci à vous de relayer très largement cette campagne :
http://sos-abeilles.
Une très bonne journée,
Nouveaux OGM, signez la pétition !
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Bonjour à toutes et à tous,
Après plus d’un an de débats parlementaires, le feuilleton de la loi biodiversité s’est achevé hier avec la confirmation de l’interdiction des néonicotinoïdes en 2018, sous réserve de certaines dérogations jusqu’en juillet 2020.
Pour nous, apiculteurs, malgré des délais tardifs, c’est une victoire incontestable qui vient récompenser 20 ans de combat syndical, mené à plusieurs niveaux : une bagarre scientifique tout d’abord pour faire reconnaitre l’incidence de ces pesticides sur nos abeilles ; un combat juridique bien sûr pour obtenir l’annulation de chacune des autorisations ; et une bataille médiatique pour alerter l’opinion publique sur le déclin des pollinisateurs !
C’est également une première mondiale car la France est le premier pays à inscrire dans sa législation l’interdiction totale des néonicotinoïdes ! Le retentissement international va être considérable, d’autant plus que le vote provient d’un grand pays agricole.
Pour la suite, il va nous falloir rester extrêmement vigilants et actifs pour défendre cette interdiction et réduire au minimum les dérogations : vous pouvez compter sur l’action de l’UNAF pour cela. Dès aujourd’hui, l’UNAF en partenariat avec Agir Pour l’environnement va lancer une campagne de mobilisation des élus locaux, afin de maintenir la pression sur le sujet et montrer à nos décideurs que nous restons mobilisés sur le sujet (voir communiqué de presse + mail à suivre).
Très bonne journée,
l'UNAF a envoyé un courrier le 13 juillet 2016 au ministre de l’agriculture, relatif aux faibles récoltes de miel de printemps en raison des conditions météorologiques.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Les députés ont voté dans la nuit sur l’interdiction des néonicotinoïdes. S’ils ont entériné le principe de l’interdiction en 2018, cette interdiction ne sera totale qu’en 2020 puisque les députés, avec l’appui du gouvernement, ont introduit la possibilité de dérogations.
L’UNAF dresse un bilan en demi-teinte de ce vote :
1. C’est une avancée incontestable par rapport au statu quo. Qui aurait imaginé il y a 1 an et demi qu’une telle interdiction serait
adoptée ?
2. Les dérogations constituent néanmoins un recul important par rapport aux lobbies. Avec les changements politiques possibles à venir, nous ne sommes pas à l’abris que de nombreuses
dérogations soient délivrées. Nous resterons bien entendu extrêmement vigilants sur ce point.
Comme déjà indiqué, cette étape était décisive.
Mi-juillet, les sénateurs vont eux-aussi se prononcer en 3ème lecture.
Fin juillet, l’Assemblée Nationale, devra dans une 4ème et ultime lecture, choisir entre la version de l’Assemblée et celle du Sénat sur les néonics. Il nous appartiendra de faire en sorte que
les députés qui nous soutiennent soient présents le jour du vote pour valider la version de l’Assemblée.
Un grand merci à vous pour votre mobilisation.
Même si cette version est loin d’être à la hauteur de l’urgence, nous avons su instaurer depuis un an un rapport de force qui nous a permis d’obtenir une avancée. Et cette décision française
devrait avoir de très importantes répercutions au niveau européen, voire international.
Vous pouvez retrouver le vote de vos élus à cette adresse :
http://www2.assemblee-
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Nos députés discuteront ce soir tard ou demain de l’interdiction des néonicotinoïdes.
Vous pourrez assister aux débats à cette adresse : http://videos.assemblee-
Dans la journée, ou même ce soir, n’hésitez pas à écrire un dernier mail à vos élus pour leur rappeler que vous serez très attentifs à leur présence et à leur vote. Chaque action compte, surtout lorsqu’on se rappelle que l’interdiction a été adoptée à 2 voix près en 2ème lecture.
Aussi, vous pouvez leur indiquer que vous ferez largement connaitre le sens de leur vote.
Ci-dessous, vous lirez un extrait du message que l’UNAF a adressé à l’ensemble des députés lundi, vous pouvez bien sûr librement vous en inspirer.
Enfin, je profite de ce mail pour vous informer de la remise des 670 000 signatures pour l’interdiction à Ségolène Royal jeudi dernier. La Ministre a annoncé qu’elle ferait en sorte de peser de tout son poids pour obtenir une interdiction en 2018, ce que l’UNAF et les autres organisations environnementales et agricoles ont salué (voir communiqué en PJ).
Merci à vous pour votre mobilisation et une très bonne journée,
Extrait du message aux députés (les PJ auxquelles il est fait référence sont celles de mon message du 8 juin):
« Nous vous demandons de voter en faveur d’une interdiction en 2018 des insecticides néonicotinoïdes.
1. Leur interdiction est indispensable pour notre environnement, notre santé et le maintien des rendements agricoles.
- Aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute que ces produits sont gravement toxiques pour notre environnement et les premiers signaux d’alarme apparaissent sur la santé(voir PJ).
- Selon de nombreuses études, ces pesticides n’accroissent pas les rendements et menacent le service écosystémique de pollinisation rendu gratuitement à l’agriculture par les abeilles domestiques et sauvages, un service d’une valeur mondiale évaluée à 153 milliards de dollars (voir PJ).
- Les pollinisateurs sont la clef de l’augmentation des rendements : en 2016, une équipe internationale impliquant l’INRA a révélé qu’en augmentant le nombre et la diversité des insectes pollinisateurs, on accroît le rendement des cultures de plus de 20 % en moyenne à l’échelle mondiale (1). Par ailleurs, la densité des pollinisateurs serait le facteur le plus déterminant des rendements, avant les apports en eau et en intrant.
2. 2018 est une échéance réaliste, de nombreux agriculteurs font déjà le choix de ne pas utiliser les néonicotinoïdes.
- En dehors de l’agriculture biologique, de nombreux acteurs agricoles font eux-mêmes le choix de ne pas utiliser ces néonicotinoïdes. Le succès du label BEE FRIENDLY pour la protection des pollinisateurs en atteste.
- Mi-juin, la coopérative de pommes LIMDOR (21 000 tonnes de pommes/an) a annoncé son partenariat avec BEE FRIENDLY : 40% de la production de pommes de la coopérative se passent déjà de ces pesticides et dans les deux prochaines années, la totalité des pommes commercialisées sera convertie à une agriculture sans pesticides tueurs d’abeilles. En savoir plus ICI.
- De même, début juin, MONOPRIX a annoncé mettre en œuvre les efforts nécessaires pour que 20% de ses approvisionnements en fruits et légumes soient exempts de ces pesticides. En savoir plus ICI.
- Les alternatives à ces pesticides existent (voir PJ) et les ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture ont récemment renforcé les enveloppes budgétaires pour l’accompagnement technique des agriculteurs et la diffusion des pratiques. La semaine dernière, Ségolène Royal a annoncé une enveloppe de 40 millions d’€ dans le cadre du programme d’investissement d’avenir pour accompagner l’interdiction d’ici 2018. En avril 2016, le plan ECOPhyto a vu son enveloppe renforcée de 31 millions d’€/an.
3. Un élan citoyen exceptionnel s’est manifesté en faveur de leur interdiction.
Près de 670 000 citoyens ont signé la pétition pour l’interdiction rapide de ces pesticides et d’après un sondage de mars 2016, 76% des Françaissouhaitent leur interdiction. Nos concitoyens seront donc attentifs au vote et à la présence de leurs élus lors des discussions sur la question.
Madame la Députée, Monsieur le Député, nous souhaitons que ces éléments vous convaincront de la nécessité de l’interdiction de ces pesticides et nous nous tenons à votre disposition pour toute question.
Nous vous prions d’agréer l’expression de notre considération distinguée. »
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
A quelques jours de la reprise des débats sur l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes dans le cadre de la loi biodiversité, l’UNAF et BEE FRIENDLY sont heureux de vous faire part du partenariat récemment noué avec Monoprix.
Monoprix s’associe au label BEE FRIENDLY® dans le cadre d’un partenariat de trois ans. L’objectif : accompagner 30 fournisseurs de l’enseigne vers l’obtention du label BEE FRIENDLY® qui inclut le retrait des néonicotinoïdes. Ces 30 fournisseurs représentent 20% des approvisionnements en fruits et légumes de l’enseigne, une part significative donc.
Bravo Monoprix ! N’hésitez pas à le faire savoir autour de vous.
Ci-dessous, le communiqué de Presse.
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice Paris - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Après le succès d’Apimondia 2009 à Montpellier et celui du 1er Congrès apicole européen à Agen en 2012, l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) et le Syndicat des Apiculteurs du Puy-de-Dôme organisent :
le 21ème Congrès national de l’apiculture au Polydôme de Clermont-Ferrand du jeudi 27 octobre au dimanche 30 octobre 2016.
Ce Congrès très attendu attirera sans aucun doute un nombre très important de visiteurs.
C’est donc le rendez-vous 2016 à ne pas manquer.
Vous trouverez ci-dessous les pages spéciales ‘Congrès’ qui seront diffusées dans notre revue Abeilles et Fleurs du mois de juin.
Nous vous remercions beaucoup de transmettre ces éléments à vos adhérentes et à vos adhérents par le biais de vos bulletins d’informations, de vos sites Internet et de tout autre moyen afin qu’ils puissent procéder à leur inscription.
A partir du 15 juillet, les inscriptions en ligne seront ouvertes à cette adresse : www.congres-national-
Pour les réservations de chambres, nous vous remercions de passer directement par l’Office du tourisme :
Place de la Victoire
63000 Clermont-Ferrand
Tél. + 33 (0)4 73 98 65 00 Fax. + 33 (0)4 73 98 64 98
Réservations en ligne : http://unaf.site.exhibis.net/
L’équipe d’organisation du Congrès reste à votre disposition pour toute information supplémentaire.
Bien à vous.
P/O Gilles LANIO P/O Gabriel PAGES
Président de l’UNAF Président du Syndicat des apiculteurs du Puy-de-Dôme
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Depuis plusieurs mois, l’UNAF tente d’obtenir les chiffres d’utilisation des néonicotinoïdes auprès du Ministère de l’Agriculture. Face au refus répété du ministre de nous les transmettre, nous les avons finalement (partiellement) obtenus à la suite de la saisine de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs.
Vous verrez que les chiffres sont extrêmement préoccupants : 31% d’augmentation entre 2013 et 2014 malgré l’interdiction européenne. Comment espérer retrouver un bon état de santé des colonies dans ces conditions…
Vous pourrez lire en PJ le communiqué de l’UNAF sur la question.
Egalement, à ce lien et en PJ, un article paru dans Le Monde relevant le caractère déconcertant de ces données et dénonçant le manque de transparence du Ministère vis-à-vis de l’UNAF : http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/27/les-insecticides-tueurs-d-abeilles-en-forte-augmentation_4927380_3244.html
N’hésitez pas à diffuser largement ces éléments.
L’Assemblée Nationale discutera de nouveau de l’interdiction des néonicotinoïdes à partir du 7 juin. Ces éléments ne font que nous renforcer dans notre détermination à demander l’interdiction totale de ces produits.
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Pour la deuxième fois, le Sénat est revenu sur l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes.
Le vote a eu lieu hier soir et une majorité écrasante d’entre eux a refusé cette interdiction, même repoussée à 2020.
Vous trouverez le détail des votes de vos Sénateurs en PJ.
Ci-joint, vous lirez le communiqué de presse de l’UNAF sur ce vote.
Prochaine étape : le vote en Commission Mixte Paritaire autour du 25 mai. 7 députés et 7 sénateurs tenteront de trouver un compromis entre la version des députés (interdiction en 2018) et la version des sénateurs (pas d’interdiction). Si cette étape échoue, il y aura une 3ème lecture à l’Assemblée.
L’UNAF reste bien entendu mobilisée et vous serez tenus informés voire sollicités si besoin.
Encore merci à vous pour vos efforts et vos prises de contacts nombreuses avec les sénateurs.
Bonne fin de journée,
Nouveaux OGM, signez la pétition !
<http://www.nouveauxogmjenveuxpas.fr/> www.nouveauxogmjenveuxpas.fr
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice Paris - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
L’ANSES a réalisé en 2014-2015 une expertise collective sur l’Information des consommateurs en matière de prévention des risques biologiques liés aux aliments, notamment sur l’information des consommateurs concernant le risque de botulisme infantile via la consommation de miel. Dans ce cadre, l’UNAF avait été consultée en juillet 2015 et avait défendu le principe du non étiquetage des pots de miel au profit de mise en place de mesures de prévention (comme le respect de bonnes pratiques d’hygiène). D’autres acteurs de la filière avaient également été auditionnés.
Les conclusions de l’étude menée par l’ANSES ont été présentées en décembre 2015, lors de la restitution de leurs travaux sur « l'information des consommateurs en matière de prévention des risques biologiques liés aux aliments ».
Pour le miel et le risque de botulisme infantile, voici les recommandations de l’ANSES relatives à la prévention du botulisme infantile liée au miel :
Il s’agit donc d’une bonne nouvelle.
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice Paris - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous prie de bien vouloir trouver en PJ un article qui sera diffusé dans notre revue d’avril, relatif aux modalités d’étiquetage des pots de miel. Ces informations peuvent intéresser vos adhérents.
Par ailleurs, à l’instar de l’année dernière, FranceAgriMer (FAM) a mandaté un cabinet de consulting afin de mener une étude sur la production de miel et de gelée royale en 2015. Certains
d’entre vous ont déjà été sollicités par ce cabinet. Le recueil de ces données permet d’obtenir des chiffres et des tendances économiques qui collent au plus près de la réalité. De plus, dans le
cadre de l’adoption du nouveau Programme apicole européen, le Ministère de l’agriculture via FranceAgriMer, doit fournir ce genre de données à la Commission européenne. Voici le lien pour accéder
au questionnaire : https://fr.surveymonkey.com/r/
Si vous souhaitez consulter la synthèse de l’étude de l’année dernière, voici le lien : http://www.franceagrimer.fr/
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
La semaine dernière, en Commission du développement durable de l’Assemblée nationale, les députés se sont prononcés en faveur de l’interdiction des néonicotinoïdes.
Demain, commenceront les discussions en plénière et nous observons une contre-offensive importante contre cette interdiction. En effet, de nombreux députés Républicains et UDI ont déposé des amendements visant à retourner à la version du Sénat, qui n’est pas du tout satisfaisante.
Certains PS les ont également suivi.
Nous vous invitons de nouveau à vous mobiliser très fortement.
Avant le 17 mars, jour des discussions sur le sujet, nous vous recommandons :
- d’appeler les permanences parlementaires de vos députés pour leur redemander leur position, et vous assurer qu’ils voteront bien pour l’interdiction ;
- de demander à tous vos adhérents de faire de même si l’élu est Républicain ou UDI ;
- si vous vous en sentez l’envie, n’hésitez pas à faire le siège de la permanence jusqu’à que vous obteniez une réponse ferme et positive.
Sans cela, tous nos efforts antérieurs risqueraient d’être réduits à zéro…
Nous comptons sur vous !
Bonne soirée,
Anne Furet
Chargée de projet « Environnement de l’Abeille »
Union Nationale de l’Apiculture Française
26, rue des Tournelles – 75004 Paris
Tel. Direct : 01 48 87 77 91
Skype : furet.anne
Mail de Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française.
Dans la suite du mail ci-dessous, nous vous informons que l’UNAF est partenaire de cette pétition pour interdire les
néonicotinoïdes : http://neonicotinoides.
Merci à vous de la signer et de la relayer très largement autour de vous : à vos adhérents, vos proches, sur vos sites internet et les réseaux sociaux…
Mail du 12 février 2016
Bonjour à toutes et à tous,
Le feuilleton de la loi biodiversité continue à l’Assemblée nationale dans les prochains jours.
Comme vous le savez, nous ne devons pas lâcher sur l’interdiction des néonicotinoïdes et nous devons pour cela maintenir la pression auprès des députés. Nous avons perdu au Sénat mais nous savions que la bataille y était difficilement gagnable. A l’Assemblée, selon certaines analyses et en fonction de notre capacité de mobilisation, nous pourrions obtenir une avancée.
Le projet de texte passera en deuxième lecture à l’Assemblée au cours du mois de mars. Voici le calendrier précis :
- 26 février : date limite de dépôt des amendements
- 1er, 2, 8 et 9 mars : examen en commission du développement durable
- 15 mars : début de l’examen en séance plénière
Nous avons prévu au niveau national des actions en coordination avec d’autres organisations apicoles et environnementales. Elles sont en cours de finalisation et nous vous en parlerons plus en détail lors de notre AG du 27 février.
Mais la pression la plus efficace est celle qui vient de l’électorat direct des députés, c’est pourquoi nous vous demandons de solliciter vos élus avant le 28/02.
Nous vous proposons d’envoyer les éléments suivants PAR PAPIER et par mail (les courriers en version papier sont mieux pris en compte) :
- le modèle de lettre à reprendre librement ;
- l’argumentaire VRAI/FAUX ;
- le projet d’amendement.
Vous pouvez également demander une rencontre.
Nous comptons sur vous car c’est votre action qui aura le plus d’influence sur les élus.
N’hésitez pas à me tenir informée de vos démarches.
Très bonne journée,
Anne Furet
Chargée de projet « Environnement de l’Abeille »
Union Nationale de l’Apiculture Française
26, rue des Tournelles – 75004 Paris
Tel. Direct : 01 48 87 77 91
Skype : furet.anne
Mail de Justine de Schepper - Coordinatrice Paris - Chargée de projet - Union Nationale de l’Apiculture Française
Bonjour à toutes et à tous,
Voici quelques informations susceptibles de vous intéresser.
- Procédure de déclaration de ruches
Comme déjà annoncé, la période de déclaration de ruches évolue et par là-même la procédure également. Pour l’année 2016, les déclarations devront s’effectuer entre le 1erseptembre et le 31 décembre 2016 soit via le logiciel ‘’Téléruchers’’ actualisé, soit par le Cerfa 13995*03 (il s’agit de la période obligatoire de déclaration). Il est confirmé que ruchettes et nucléis seront à mentionner dans la déclaration 2016. La DGAL, suite aux demandes des organisations syndicales, a mis en place une période transitoire de déclaration du 1er novembre 2015 au 31 août 2016, afin que les apiculteurs ayant besoin d’un récépissé avant la période obligatoire de déclaration puissent l’obtenir (et ce pour effectuer certaines démarches liées à l’assurance, aux aides FranceAgriMer, aux aides à l’installation, et aux mesures agro-environnementales et climatiques).
Pour plus d’infos : http://mesdemarches.
- Mesures agro-environnementales et climatiques
Le ministère de l’agriculture a décidé d’ouvrir le périmètre des ATR, avance sur trésorerie remboursable, à d’autres aides liées à la PAC (car le paiement de ces aides 2015 ont pris du retard) ; les bénéficiaires des MAEC ont la possibilité de procéder à une demande d’ATR.
Ce 3ème apport de trésorerie devrait être versé en avril 2016.
Pour ce faire, un nouveau formulaire sera disponible prochainement auprès des DDT(M), Direction départementale des territoires (et de la mer). Nous invitons les apiculteurs potentiellement concernés à se rapprocher de ces directions.
Si vous souhaitez davantage de précisions sur les ATR dans leur ensemble, n’hésitez pas à me l’indiquer. Vous trouverez en PJ le Powerpoint de présentation réalisé par le ministère.
Voici le lien pour accéder au décret :
- Réforme des forfaits agricoles
Lors des assisses de la fiscalité en septembre 2014, le Ministre de l’agriculture avait annoncé une évolution de la fiscalité – par la mise en place d’une réforme relative aux forfaits - pour les agriculteurs, évolution fiscale entérinée par l’adoption de la Loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016. Le régime du forfait agricole est désormais remplacé par un régime de « micro-bénéfices agricoles » ou « micro-BA ». Cette réforme est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Ce nouveau système n’est plus basé sur un nombre de ruches mais sur les recettes réelles réalisées par l’apiculteur, quel que soit le nombre de colonies en exploitation.
Ce nouveau régime fiscal fait l’objet d’un certain nombre d’aménagements afin de tenir compte de la spécificité de l’activité agricole. Ainsi, il est prévu que :
- le seuil du régime micro-BA soit fixé à 82 200 € HT au lieu de 76 300 € actuellement pour le forfait ; ce seuil, apprécié sur une moyenne de trois années, ferait l’objet d’unerevalorisation triennale dans les mêmes conditions que le régime micro-BIC ;
- s’applique un abattement représentatif des charges de 87 % sur le montant des recettes déclarées par l’exploitant ;
- le bénéfice imposable soit calculé selon une moyenne des recettes agricoles de trois années
L’imposition en 2016 du forfait 2015 reste donc soumise aux règles actuelles. Une mesure de transition est prévue pour l’imposition des revenus 2016 et 2017. Ainsi, le bénéfice imposable de l’année 2016 sera calculé sur la base d’une moyenne des bénéfices forfaitaires agricoles de 2014 et de 2015 et des recettes de 2016 diminuées d’un abattement de 87 %. Le bénéfice imposable au titre de 2017 sera calculé sur la base de la moyenne du bénéfice forfaitaire agricole de 2015 et des recettes de 2016 et de 2017 diminuées d’un abattement de 87 %.
Cotisations sociales, Comptabilité, TVA,…
Une des craintes des apiculteurs pluriactifs et amateurs réside dans l’obligation de devoir cotiser à la MSA à hauteur du réel. Il semblerait que cela ne soit pas le cas. Le statut de cotisant de solidarité reste inchangé.
Le législateur a prévu une mesure transitoire, par l’intermédiaire d’un fonds d’accompagnement, afin de permettre un accompagnement financier des chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole qui constateront une augmentation du montant de leurs cotisations sociales, par des prises en charges de cotisations. Les modalités d’utilisation de ce fonds seront précisées par décret (article 33 de la Loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016).
A l’heure actuelle, il n’y a aucune obligation que les apiculteurs tiennent une comptabilité ; la loi impose en revanche, la tenue d’un livre de recette journalier (sur un cahier ou tableau informatique sous format Excel, recettes à noter par date). Les paiements en nature sont considérés comme des recettes.
Concernant la TVA, rien ne change de ce point de vue aux yeux de la loi : en dessous du seuil de 46 000€ de chiffre d’affaire, on peut faire le choix de ne pas être assujetti à la TVA.
La Direction générale des finances publiques publiera dans le courant de l’année 2016 une instruction administrative précisant les modalités d’application fiscales de cette réforme.
CERF France Lozère nous a fourni quelques exemples :
Premier cas : un apiculteur détient 30 ruches en production :
Les recettes de l'année sont 30 ruches x 12 kg x 14 € = 5 040 €
Le revenu à déclarer serait de 5040 - (5040 x 87%) = 655 €
Deuxième cas : un apiculteur détient 120 ruches en production :
Les recettes de l'année sont 120 ruches x 18 kg x 12 € = 25 920 €
Le revenu à déclarer serait de 25920 - (25920 x 87%) = 3 370 €
Troisième cas : un apiculteur détient 400 ruches :
S'il fait un CA de 90 000 € il sera imposé sur le même principe.
Cependant si sa moyenne triennale dépasse 82 200 € il sera imposé au réel à partir de l'année suivante. Cette imposition au réel se renouvelle tacitement par période de 2 ans, si la moyenne des recettes triennale repasse en dessous de 82 200 € il a la possibilité de revenir au micro-BA au bout de chaque période de 2 ans.
Sources :
Loi n°
2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 : http://www.legifrance.gouv.fr/
Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole
Direction générale des finances publiques
http://www.mathieua.fr/blog/
CERF France Lozère
Nous restons à votre disposition pour toute précision supplémentaire.
Bien à vous.
Justine de Schepper
Coordinatrice Paris – Chargée de projets
Union Nationale de l'Apiculture Française
26, rue des Tournelles - 75004 Paris
Tél. 01 48 87 47 15. Ligne directe : 01 48 87 77 90
Fax: 01 48 87 76 44
Le Comité Stratégique de l’Apiculture a été réuni ce matin en présence du ministre de
l’Agriculture. Interrogé sur l’avis de l’ANSES paru le 12 janvier sur l’impact des
néonicotinoïdes sur les abeilles, le ministre a indiqué qu’il n’y aurait pas de mesure
ministérielle d’interdiction des néonicotinoïdes, mais la constitution d’un énième groupe de
travail sur la question.
Pour lire la suite télécharger le communiqué de presse ci-dessous.
Mail envoyé le 16 janvier 2016 par Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française
Du 11 au 13 mars, se tiendra le congrès européen d’apiculture à Malmö, en Suède.
Nous avons déjà mentionné ce congrès dans notre revue. Nous souhaitons aujourd’hui vous transmettre les informations par courriel.
L’UNAF y sera représentée par son président et certains membres de son conseil d’administration.
Vous trouverez les informations pour vous rendre à Malmö ci-dessous.
L’Apiculteur Savoyard a envoyé un courrier à chaque Sénateur de la Savoie,
Mais de votre côté vous pouvez voter sur le site mentionné dans le mail du 28 décembre 2015 de l'UNAF (ci-dessous, bouton "lire la suite"),
Les Abeilles et les pollinisateurs vous en remercient,
Roger Guétaz, le 13 janvier 2016
Mail envoyé le 28 décembre 2015 par Anne Furet - Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » - Union Nationale de l’Apiculture Française
Vous vous en souvenez, il y a quelques mois, nous vous avions sollicité sur l’interdiction des néonicotinoïdes dans le cadre de la loi biodiversité.
Les débats reprendront dès le mois de janvier et nous vous proposons de nous préparer dès maintenant à ce nouveau vote.
Les aides liées au Programme Apicole Européen
Par ailleurs, les documents pour les aides aux apiculteurs, dans le cadre du programme apicole européen et octroyées par FranceAgriMer, ont été mis à jour pour la campagne 2015-2016 :
Aide à la transhumance (avant le 15 décembre 2015) :
Formulaire :
https://www.formulaires.
Notice explicative :
http://www.franceagrimer.fr/
Aide au maintien et développement du cheptel (avant le 15 décembre 2015 ou le 15 avril 2016) :
Formulaires :
https://www.formulaires.
https://www.formulaires.
Notice
explicative : http://www.franceagrimer.fr/
Date de l’Assemblée générale de l’UNAF
En 2016, l’Assemblée générale se tiendra le samedi 27 février.
Adresse : Résidence internationale de Paris, 44, rue Louis Lumière, 75020 Paris (Métros : Porte de Bagnolet (ligne 3) ou porte de Montreuil (ligne 9) ; Bus : Ligne 57 et PC 2 (arrêt Vitruve) ; Tramway : T3b (arrêt : Marie de Miribel)).
Merci.
Bien à vous.
Justine de Schepper
Coordinatrice Paris – Chargée de projets
Union Nationale de l'Apiculture Française
26, rue des Tournelles - 75004 Paris
Tél. 01 48 87 47 15. Ligne directe : 01 48 87 77 90
Fax: 01 48 87 76 44
L’UNAF se bat depuis 70 ans pour la sauvegarde de l’abeille, la pérennité du métier d’apiculteur et l’avenir des générations futures !
Pour que notre combat continue, l’UNAF lance aujourd’hui un appel à don vers le grand public.(cliquez ici)
Depuis 1995, l’UNAF s’est engagée avec énergie dans le combat contre les pesticides les plus toxiques pour les abeilles. Elle a médiatisé les phénomènes, mobilisé les apiculteurs et initié plus de 20 procédures juridiques pour protéger les abeilles. L’UNAF a ainsi obtenu plusieurs victoires avec le retrait du marché de certains insecticides, mais poursuit le combat puisque ces insecticides toxiques restent utilisés sur de nombreuses cultures.
Par ailleurs, grâce au programme Abeille, Sentinelle de l’environnement®, nos concitoyens, nos élus et les médias ont pris conscience du rôle primordial de l’abeille et des insectes pollinisateurs dans le maintien de la biodiversité.
Cette prise de conscience doit cependant continuer !
L’apiculture trouve sa force au cœur de chaque apiculteur qui, comme nos chères ouvrières, œuvrent et se battent pour le bien de la colonie !
Vous êtes les mieux placés pour être les messagers de cet appel à don.
Nous vous remercions de le relayer auprès de vos adhérents, de vos amis, de vos réseaux, sur vos sites internet, car chaque don, aussi minime soit-il, contribuera à ce que l’UNAF continue à défendre au mieux les intérêts de toutes les familles d’apiculteurs.
L’abeille est toujours en danger... Mais elle n’a pas disparu car nous sommes de plus en plus nombreux et de plus en plus forts pour porter toujours plus haut ce message de défense de l’abeille et de l’apiculture française !
Agissons maintenant !